Puisque j'ai déclaré la guerre aux pissenlits, surtout ceux sur mon terrain, j'avais entrepris d'aller tondre la pelouse moi-même. Je ne passe jamais la tondeuse, je laisse cette tâche épuisante et suante à mon chum, mais c'est temps-ci, il travaille tard. Je faisait 1 pierre 2 coups. Je me débarassait des pissenlits et je faisait plaisir à mon chum. Alors d'un pas décidé, tel un petit soldat en mission, j'enfile mes jeans, je mets mes bottes à cap (c'est du sérieux) et je vais en direction de mon instrument de torture. Je la "crinque", 1 fois, deux fois...et vroooum! Bon début.
Je fais trois rangées sur la longueur de mon terrain en arrière, il est beaucoup plus facile de tondre en arrière, car en avant il a une pente. Pour l'instant je reste concentrée sur le "facile", je penserai à la pente plus tard. Pas question de me laisser décourager.
Je fini par finir en arrière, quand j'arrive en avant, pout! pout! pout!, la tondeuse arrête. Devant mes adversaires et devant les voisins. Je la crinque, regarde le gaz, regarde l'huile (comme si je connaîtrait ça!), regarde partout sauf la tondeuse...
Appelle mon frère, lui explique, il comprend pas: "Attends je m'en viens."
Tout est bien qui fini bien, mon frère à tout fait à ma place!
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